La méthode classique : la capote

Au bout d’un moment, faut pas tortiller, la capote y’a que ça de vrai, rien de plus efficace à l’heure actuelle. Et puis de toute façon, c’est la condition sine qua non pour te protéger des MST donc ne change pas tes habitudes, met une capote. Dès le matin au réveil s’il le faut. En revanche, n’en met pas deux, ça sert à rien.

La méthode piquante : l'injection hormonale

Cette contraception hormonale masculine se fait par injection. Ouais si t’aimes pas les piqûres, laisse tomber. Et c’est bien dommage parce qu’elle est efficace à 96% selon l’OMS. Mais en France, il n’y a que très peu de spécialistes qui pratiquent cette intervention, donc autant dire que c’est pas ultra populaire.

La méthode qui fait flipper : la vasectomie

La vasectomie fout un peu les jetons parce qu’on l’envisage toujours comme une intervention irréversible. Bon c’est pas non plus ultra sécu si tu veux absolument faire des enfants plus tard car quand même dans 20 % des cas, l’opération ne te permettra pas de procréer. Quoiqu’il en soit, c’est pas tant répandu que ça en France et il n’y a pas beaucoup de français vasectomiés (si tu te posais la question, je ne crois pas que ce mot existe vraiment).

La méthode ultra fashion : le slip chauffant

On l’appelle autrement la contraception thermique et ça consiste tout bêtement à porter un slip chauffant censé réduire la production de spermatozoïde. Bien sûr, ça ne fonctionne pas avec n’importe quel slip doublé en laine polaire, faut évidemment acheter un modèle spécial mais ça fonctionne.

La méthode ptet-un-jour-ça-va-vraiment-arriver-on-garde-espoir : la pillule contraceptive pour mec

Bon c’est pas pour tout de suite, mais il ne faut pas désespérer, un jour peut-être dans pas si longtemps la pilule contraceptive sera adaptée aux hommes. Il a eu déjà de nombreuses expériences qui ont prouvé que c’était la méthode la plus efficace par rapport aux autres (dans 96 % des cas).

La méthode bruyante : la réduction de spermatozoïde par ultra-sons

Non ce n’est pas une blague. Il s’agit d’exposer les testicules aux ultra-sons durant 15 minutes, si l’expérience est réitérée, on peut aboutir à l’infertilité. Pour l’instant, cette méthode contraceptive est purement expérimentale (sur les petits rats trop contents de s’être fait ruiner les couilles) donc oublie. En attendant, tu peux faire écouter à tes testicules l’intégral de PNL et devenir stérile en moins de deux minutes.

La méthode avec harnais : le jockstrap

Ce slip-harnais qu’on peut fabriquer soi-même donne un petit côté « baudrier d’escalade » à tes parties génitales, et rien que pour ça il est prometteur. Il fonctionne assez basiquement sur le principe de la contraception par la chaleur.

La méthode en silicone : l'anneau contraceptif

Ce petit anneau en silicone pourrait bien devenir l’une des méthodes les moins chères puisque pour une trentaine d’euros on peut s’en procurer un sur le web qui peut durer une ou deux années. Pour le moment cet objet est encore en cours de certification donc faudra voir si ça devient mainstream, ce qui peut vraiment être une bonne chose.

La méthode gluante : le gel contraceptif

Pas encore commercialisé mais dont les expériences sur de gentils lapins tout mignons ont été fructueuses, le Vasalgel s’insère dans le canal déférent. Si tu ne sais pas où ça se situe, je te laisse observer ce schéma ci-dessous et pleurer.

La méthode nulle : le retrait

Pratiqué par de nombreuses feignasses qui ne prennent ni pilules, ni capote, ni rien du tout. Elle consiste à se retirer du vagin juste avant de jouir. Mais n’importe quel type s’accordera sur le fait qu’on peut difficilement contrôler ce mouvement, et qu’en plus d’être frustrante cette méthode est loin d’être infaillible.

La méthode radicale : l'amputation des parties génitales

Mais attention, pense quand même à mettre des glaçons d’abord pour que ça fasse pas mal avant de prendre ton couteau de cuisine.