Grâce à Internet et à la diversité de l’art, on a découvert qu’il était possible de commencer sa journée en décidant d’aller au musée et de la terminer en ayant des réflexions métaphysiques sur l’unicité de l’homme. Chaque jour, un peu partout dans le monde mais surtout au Louvre, des gens passent devant des tableaux et se rendent compte que ce portrait à la peinture à l’huile sur toile leur ressemble un peu trop. Il paraît que, quand on rencontre son double, c’est signe de malheur. Je connais un paquet de gens qui, s’ils avaient vécu à l’époque où leur double a été peint, se seraient du coup empressés de le tuer ; ceux-là ne peuvent pas se voir en peinture.