En Catalogne, Antoni Gaudí est à l’architecture ce que Dalí est à la peinture : une légende, un mythe, bref, c’était pas un touriste dans sa catégorie. Figure emblématique du modernisme catalan (pendant barcelonesque de notre Art nouveau), on l’avait déjà évoqué parmi les architectes un peu en mode YOLO. C’est bien cette extravagance qui rend le style de Gaudí unique et inimitable. Alors oui, il a pas toujours fini ce qu’il commençait, mais quand même, le mec était visionnaire et rien que pour ça, ça mérite un top. Non ? Sí, comme ils disent sur la Rambla.

Le Caprice de Gaudí, Comillas

S’appuyant sur deux bâtiments existants, le jeune Gaudí (31 ans) réalise de 1883 à 1885 cette résidence de vacances non pas pour lui, mais pour l’homme d’affaires Maximo Diaz de Quijano. De loin, on dirait des Lego, alors qu’en fait c’est vachement élaboré : les pièces sont ordonnées selon la trajectoire du soleil. Pas con.

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Casa Vicens, Barcelone

Construite entre 1883 et 1888, il s’agit de la première œuvre complète de Gaudí, réalisée pour un fabricant de carrelage, un matériau qu’on retrouve sur la façade de l’édifice. Pas de courbes folles dans cette conception d’influence orientale, mais les premiers signes distinctifs du Catalan : motifs végétaux et couleurs vives.

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Finca Güell, Barcelone

La Finca Güell (ou Pavillon Güell) marque une étape capitale pour l’architecte catalan : sa première réalisation pour son ami et principal mécène, le riche industriel Eusebi Güell. De 1884 à 1887, Gaudí réaménage cet espace, avec un impressionnant dragon sculpté sur le portail et une lanterne en trencadis (technique de mosaïque catalane) qu’on retrouvera dans ses autres constructions.

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Palais Güell, Barcelone

Apparemment content de ses services, Güell relance de 15 en demandant à Gaudí, en 1886, de lui faire une petite baraque. On se retrouve avec cet immeuble qui paraîtrait presque austère par rapport aux autres œuvres de Toto. On te rassure, l’intérieur est déglingo et il s’est aussi rattrappé avec les 20 cheminées en couleurs sur le toit.

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Casa Calvet, Barcelone

On retrouve un Gaudí plus soft sur cette Casa bâtie entre 1898 et 1900, la première qu’il doit « placer » parmi d’autres édifices déjà existants. Il prend quand même la peine de pimper la façade selon les caractéristiques du mari défunt de la commanditaire : buste de Saint-Pierre (du nom du gus) et des saints patrons de sa ville natale, motifs champignons car le gars était mycologue (non ce n’est pas sale)…

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Torre Bellesguard, Barcelone

Inachevée comme pas mal des projets du Catalan, la Torre Bellesguard est un château remanié par le maître entre 1900 et 1909. Il conserve l’influence médiévale du lieu d’origine mais y rajoute ses petits chouchous, fer forgé et trencadis, et colle au sommet de la tour sa « croix à quatre bras » fétiche qu’on retrouve aux Casas Batlló et Milà.

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Parc Güell, Barcelone

Impossible de squizzer un passage au parc Güell quand on va à Barcelone. De 1900 à 1914, Gaudí reçoit une nouvelle commande d’Eusebi Güell : construire une cité-jardin de 60 maisons. Trop cher, le projet verra seulement 3 bâtisses construites. Il nous reste quand même un parc qui semble sorti d’un rêve, avec la plus belle vue sur Barcelone et le plus long banc ondulé du monde (110 m tout de même).

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Casa Batlló, Barcelone

Un autre incontournable pour qui visite Barcelone, la Casa Batlló est en fait un bâtiment déjà existant remanié par Gaudí entre 1904 et 1906. Pour Batlló (qui fait appel à Gaudí après avoir vu la Casa Calvet), Antoni crée cette façade folle avec des balcons-crânes, un toit en forme de dragon, des décorations et des couleurs inspirées par le monde marin. En mode D&Co, mais niveau olympique.

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Casa Milá-La Pedrera, Barcelone

Les richous aiment bien se copier entre eux, et c’est après une visite de la Casa Batlló qu’un certain monsieur Milà engage Antoni G. pour sa propre bicoque. De 1906 à 1910, Gaudí, malgré les critiques, fait sortir de terre cette bâtisse qui porte sa signature : des courbes, des motifs marins, du fer forgé, et pour le fun, une partie supérieure couverte de céramique blanche pour évoquer une montagne.

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Crypte de la Colonie Güell, Santa Coloma de Cervelló

Güell fait de nouveau appel à Gaudí en 1898 pour ajouter une église à sa Colonie, ville ouvrière de son industrie textile. GauGau ayant un peu de taf à ce moment-là, il ne démarre les travaux que 10 ans plus tard, en 1908, avant de les laisser inachevés en 1914. On y trouve les colonnes que Gaudí collait un peu partout et surtout, la conception de ce lieu aurait été un « brouillon » pour la Sagrada Família.

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[BONUS] Sagrada Família, Barcelone

Oui, il n’y a pas qu’elle, mais quand même, c’est son chef-d’œuvre, synthèse de toutes ses influences et idées, mystiques, naturalistes, modernistes. Sachant qu’il ne la verrait jamais finie, et pour protéger sa vision, Gaudí fait ériger de son vivant les parties les plus hautes, décoratives mais pas fonctionnelles, pour obliger les constructeurs à suivre le plan d’origine. Elle pourrait être achevée en 2026, soit 100 ans après la mort de son créateur.

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Ah c’est sûr, c’est autre chose que les trois pâtés de sable que tu fais sur la plage l’été.